Trouver une solution logicielle efficace demande la réalisation de beaucoup de tests et d’ajustements. Tout au long de ce processus, vous rencontrerez forcément des messages d’erreur et d’autres obstacles au développement. Lorsque vous connaîtrez les différents types de bugs logiciels que vous êtes susceptible de rencontrer, vous connaîtrez également les meilleures approches pour les corriger.
1. Erreurs fonctionnelles
Il s’agit d’un large type d’erreur qui se produit chaque fois qu’un logiciel ne se comporte pas comme prévu. Par exemple, si l’utilisateur final clique sur le bouton « Enregistrer », mais que les données saisies ne sont pas enregistrées, il s’agit d’une erreur fonctionnelle. Après réalisation d’une enquête, un testeur de logiciel peut identifier les raisons de l’erreur et la reclasser comme un type de bug différent.
2. Erreurs de syntaxe
Une erreur de syntaxe se produit dans le code source d’un programme et empêche le programme de fonctionner correctement. Ce type d’erreur est très courant et se produit généralement lorsqu’il y a un ou plusieurs caractères manquants ou incorrects dans le code. Par exemple, un seul crochet manquant peut provoquer une erreur de syntaxe.
Les programmes de rédaction de code indiquent généralement où une erreur de syntaxe s’est produite afin que le programmeur puisse la corriger.
3. Erreurs de logique
Une erreur de logique est une erreur dans le flux logiciel et entraîne un comportement incorrect de ce dernier. Ce type d’erreur peut entraîner la production d’une sortie incorrecte par le programme, voire un blocage. Contrairement aux erreurs de syntaxe, les erreurs logiques n’empêchent pas le programme de se compiler.
Erreur logique courante : la boucle infinie. En raison d’un code mal écrit, le programme répète une séquence à l’infini jusqu’à ce qu’il se bloque ou s’arrête de par une intervention externe, par exemple si l’utilisateur ferme la fenêtre du navigateur ou éteint sa machine.
Bon à savoir
Vous pouvez faire un suivi des bugs logiciels en ligne avec le modèle gratuit de suivi des problèmes de Jotform .
4. Erreurs de calcul
Chaque fois que le logiciel renvoie une valeur incorrecte, que ce soit celle que l’utilisateur final voit ou celle qui est transmise à un autre programme, il s’agit d’une erreur de calcul. Cela peut arriver pour plusieurs raisons :
● Le logiciel utilise le mauvais algorithme pour calculer la valeur ;
● Le calcul présente une incompatibilité de type de données ;
● Les développeurs ont mal codé le calcul ou le transfert de valeur vers un autre programme.
Bien qu’une telle erreur puisse être coûteuse dans certains contextes – comme dans le secteur bancaire, où un calcul incorrect peut entraîner une perte d’argent – la recherche de l’erreur de calcul n’est généralement qu’une question de mathématiques.
5. Bugs au niveau de l’unité
David LaVine, fondateur de RocLogic Marketing et ancien ingénieur, affirme que les bugs logiciels au niveau de l’unité sont les plus courants. Ils sont aussi généralement les plus faciles à réparer.
Une fois que votre logiciel est initialement codé, vous devez voir comment il fonctionne grâce à des tests unitaires – en prenant une petite section logique de code et en vérifiant qu’il fonctionne comme prévu. C’est là que diverses formes de bugs d’état, d’erreurs de calcul et de logique de base sont souvent découvertes.
“Les bugs sont relativement faciles à isoler lorsque vous travaillez avec une petite quantité de code, laquelle est alors totalement sous contrôle”, explique LaVine. “Ils sont également relativement faciles à reproduire car il n’y a pas encore beaucoup d’interactions asynchrones complexes en cours.”
6. Bugs d’intégration au niveau du système
Ce type de bugs se produit lorsque deux ou plusieurs logiciels de sous-systèmes distincts interagissent de manière erronée. Souvent, les deux ensembles de code sont écrits par des développeurs différents. LaVine explique que même lorsqu’il y a un ensemble solide d’exigences à suivre pour les développeurs, il y a généralement un certain niveau d’interprétation requis ou des détails qui sont négligés, provoquant l’échec de l’interaction entre deux logiciels.
“Les bugs d’intégration au niveau du système sont plus difficiles à corriger car vous avez affaire à plusieurs logiciels, la complexité augmente donc tandis que la visibilité globale diminue”, explique LaVine. “Ce type de bugs est souvent causé par des problèmes tels que l’échange d’octets, l’analyse des messages ou des problèmes de dépassement de mémoire.”
7. Bugs hors limites
LaVine explique que ces types de bugs logiciels apparaissent lorsque l’utilisateur final interagit avec le logiciel d’une manière inattendue. Cela se produit souvent lorsque l’utilisateur définit un paramètre en dehors des limites de l’utilisation prévue, comme la saisie d’un nombre considérablement plus grand ou plus petit que celui codé ou la saisie d’un type de données inattendu, comme du texte là où devrait être saisi un nombre..
“Dans certains cas, l’utilisateur peut amener la solution à effectuer plus de calculs qu’elle n’a été développée pour en gérer”, explique LaVine. C’est ce qui provoque le bug.
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